D’une durée de 30 minutes, l’examen théorique passe de 30 à 40 questions avec cinq erreurs tolérées.
Depuis le 1er juin, c’est un permis plaisance (ou bateau) « nouvelle formule » qui est en vigueur. Celui-ci est obligatoire pour piloter un bateau de plaisance à moteur lorsque la puissance de celui-ci est supérieure à six chevaux. Les examens concernent les options « côtière » pour la navigation en mer et « eaux intérieures » pour la navigation fluviale.
Face au nombre croissant de permis de plaisance délivrés (91 427 en 2021), le secrétariat à la Mer a décidé de proposer davantage de sessions, de places d’inscription et de centres d’examen. De deux à six mois jusqu’à présent, les délais d’attente devraient donc se réduire.
Sous contrat avec l’État, quatre organismes proposent désormais de nouvelles sessions d’examens dans de nouveaux centres. Les inscriptions peuvent désormais être prises sur les sites de ces quatre organismes : La Poste, Dekra, SGS : objectif code et Bureau Veritas : CodeN’Go. Ces organismes sont indépendants des établissements de formation dits « bateaux école ». D’une durée de 30 minutes, l’examen théorique passe de 30 à 40 questions avec cinq erreurs tolérées. L’épreuve sera passée sur tablette numérique.
Les candidats doivent avoir suivi une formation de cinq heures minimum au sein d’un établissement de formation. Les frais d’inscription à l’examen pour les options « côtière » ou « eaux intérieures » s’élèvent à 30 euros. Selon le secrétariat à la Mer, « cette nouvelle organisation simplifie le passage de l’examen théorique du permis plaisance avec une augmentation du nombre de sessions d’examen, au plus près des candidats et sans modification des frais engagés ».